Nous commençons par naître, en tant qu’être humain, pour découvrir notre environnement immédiat puis au fil de nos expériences, nous acquérons la conscience de soi au cours d’un processus souvent long et douloureux.
Nous parcourons un chemin qui nous est propre, durant lequel nous passons par l’enfance, parfois traumatisante, avec ses joies et ses peurs, par l’adolescence, qui nous marque par ses premières fois, par ce premier amour, et par ces interdits franchis, puis nous devenons adulte, censé être responsable, devant la loi, envers la famille, censé travailler pour notre pays, afin de faire prospérer l’entité qu’il représente.
Enfin, nous murissons doucement, au rythme de nos expériences et de nos prises de conscience. Nous expérimentons par nos paroles et par nos gestes, mais aussi par nos pensées et nos croyances, des évènements qui nous reviennent comme dans un écho, et nous finissons par faire preuve de sagesse. Ainsi, nous choisissons d’opter pour une meilleure stratégie face à une situation, afin de rendre l’expérience plus agréable.
Ce processus n’est pas dû au hasard, il est l’œuvre de la machine que nous pilotons, une machine a atteindre des buts. Cette machine est composé d’un corps physique, par ce que nous en percevons, lui-même doté d’un cerveau et d’un système nerveux.
Le tout est relié à l’Esprit, ce qui produit la conscience que nous percevons et le subconscient, similaire à un outil permettant d’effectuer une passerelle entre la conscience et l’environnement.
La conscience, c’est ce que nous percevons de nous-même. C’est le fait de savoir que nous sommes. C’est le fait de se reconnaître dans le miroir, mais aussi de savoir se regarder dans le miroir afin de faire preuve d’introspection. La conscience a également une valeur morale, qui érige la vertu au sommet de la connaissance.
Le subconscient, c’est l’intelligence de la machine, qui est programmée pour faire fonctionner le corps de manière autonome vis-à-vis de la conscience. C’est ainsi que le subconscient gère nos systèmes respiratoire et vasculaire 24h/24, nous permettant de mettre notre conscience en veille durant les périodes de sommeil.
Le subconscient utilise de grandes zones de notre cerveau, et est également l’utilisateur principal de notre système nerveux.
En effet, le subconscient est l’instigateur de la plupart de nos gestes quotidiens et cela se poursuit jusqu’à notre prochaine prise de conscience qui nous éclaire un peu plus, et nous incite à rectifier nos comportements et nos modes de vie.
Le subconscient a pour fonction de répondre à des besoins. De la même manière qu’il répond à nos besoins vitaux, notre subconscient répond également à nos désirs, à nos rêves, à nos envies, à nos croyances, à nos peurs et à notre imagination.
Le problème, c’est que si nous croyons ne pas pouvoir accéder à nos désirs, alors, nous expérimentons des situations dans lesquelles nous nous confirmons que nous ne pouvons pas accéder à nos désirs. Alors, qu’il convient de croire, au préalable, que nous allons obtenir ce que nous désirons, pour enfin expérimenter la situation souhaitée.
Le subconscient a tendance à fonctionner de manière autonome, dès lors que nous ne lui octroyons pas un objectif.
Le subconscient répond à l’objectif que nous lui attribuons, tandis que la situation que nous expérimentons dépend de nos croyances, de nos peurs et de notre foi, vis-à-vis du but à atteindre.
La conscience a pour mission principale de déterminer le chemin que nous souhaitons emprunter par le biais de notre volonté. Pour ce faire, elle procure des objectifs au subconscient. Avoir des objectifs est nécessaire pour piloter de manière adéquate notre subconscient. Et c’est au subconscient que revient la charge de nous mettre dans des situations qui permettent la réalisation de nos buts.
Pour récapituler, disons qu’il y a, nous, la conscience, censée être aux commandes de la machine, corps, par le biais du subconscient et c’est à nous de déterminer les objectifs que nous souhaitons accomplir en tant qu’être humain. Le subconscient, intelligence de la machine, prend alors le relais, et utilise les ressources de notre cerveau et de notre système nerveux, pour nous faire vivre ce que nous croyons vis-à-vis de nos objectifs.
Ces informations prises en compte, nous devons commencer par travailler sur nos désirs, sur nos rêves, sur nos envies, sur nos croyances, sur nos peurs et sur notre imagination.
Pour ce faire, prenons un exemple : nous souhaitons aller à la mer pour les vacances, mais nous résidons loin de la côte, nous n’avons pas de moyen de locomotion, et trop peu d’argent pour financer le voyage.
Nous voyons dans cet exemple que nous avons effectivement un objectif (aller à la mer), seulement notre croyance que cela puisse se produire est très faible, car nous argumentons de manière négative sur nos possibilités de voyage. Dans le cas présent, il nous faudra travailler sur notre foi que cela peut se produire et sur notre confiance en l’Univers et en nous-même.
En effet, l’Univers a la possibilité de nous faire gagner le voyage, de nous faire rencontrer la bonne personne qui sera heureuse de nous conduire, ou encore de nous mettre devant les yeux une promotion qui nous permet de réaliser notre désir, mais nous l’ignorons. Nous n’avons que des informations conscientes à notre disposition. Le subconscient, traite quant à lui, les informations que nous percevons de manière consciente et de manière inconsciente. Ce qui signifie que notre subconscient perçoit un nombre phénoménal de données que notre conscience ignore.
Notre subconscient est chargé de traiter les données d’un problème afin de faire émerger une solution à la conscience. Dans le cas présent, notre subconscient aura tendance a exploré des expériences dans lesquelles l’impossibilité de partir prévaut car c’est bien cela qui domine notre imagination dans l’exemple donné.
Et justement, l’imagination fonctionne par association. La vibration d’un concept attire d’autres vibrations similaires.
Nos chances d’aller à la mer sont nulles car nous cogitons sur le fait que cela ne peut pas se produire.
Mais qu’est-ce qui provoque ces manières négatives de penser au sujet d’une situation futur ? Dans le futur, tout est possible. Le fait est que ces réactions du mental sont dû à la peur.
Quel est donc cette peur ? Peur de quitter notre zone de confort ? Peur de l’imprévu ? Il nous faudra commencer le travail ici. Découvrir quelle est notre peur et la surmonter.
Le moyen le plus efficace pour cela est de vivre notre peur en conscience. C’est-à-dire de s’y préparer préalablement, comme face à un défi à relever. Il convient d’y être prêt mentalement, et d’aller au devant de notre peur, mais en abordant la situation en tant qu’observateur. Il s’agit de rester le spectateur de se qui se passe, intérieurement, en nous.
Notre mental aura tendance à formuler des objections, mais elles ne sont que de nouvelles expressions de la peur. Il s’agit de l’écouter sans lui apporter de crédit, et de revenir à notre motivation première, celle qui nous pousse à nous transformer.
Pour atténuer nos craintes nous pouvons également utiliser la pensée positive et l’imagination créatrice.
En effet, notre imagination tient pour une grande part dans la création des situations que nous expérimentons. C’est pourquoi, il est très utile de s’entraîner à imaginer des évènements positifs, où la situation tourne à notre avantage. D’imaginer des situations où nous réalisons ce que nous souhaitons, et que tout se passe merveilleusement bien.
Ressentir la joie, ou des émotions positives durant nos créations imaginaires augmentent considérablement l’impact positif que cela produit sur notre réalité.
Nous pouvons accomplir ce que nous souhaitons, nos rêves et nos désirs, et si cela ne se produit pas, alors, il s’agit de modifier quelque chose, de changer notre manière d’aborder la situation.
Persévérance et volonté sont les mots clefs qu’il nous faut explorer.
Romain Borlet
