Être en osmose avec la vie
Nous passons une bonne partie de notre vie à satisfaire nos instincts. Chose qui n’est ni bien, ni mal, mais qui peut le devenir.
Exemple : lorsque nous nous nourrissons, c’est une bonne chose, mais lorsque nous mangeons de la mauvaise nourriture, ou de la nourriture en trop grande quantité, nous prenons le risque de tomber malade, ou de devenir obèse.
Autre exemple : lorsque nous consommons quotidiennement des substances qui nous rendent dépendants, telles que la caféine, la théine, la nicotine, l’alcool, et toutes autres drogues, nous répondons à une demande instinctive.
Il s’agit toujours de combler un manque ; manque qui ne peut être comblé par les substances que nous prenons.
Les substances ne font que masquer la véritable origine du trouble.
Certains diront : « Mais j’aime boire un café le matin, puis fumer ma cigarette, en attendant l’apéritif à 11h15, et fumer un petit pète le soir. C’est ainsi que je me sens bien. »
Certes, et si vous vous sentez bien, tant mieux, mais avez-vous essayé de faire sans café le matin, sans cigarette de la journée, sans apéro à midi, ou sans vous enfumer le soir ?
Si vous avez essayé, peut-être malgré vous, vous savez à quel point vous êtes irrités lorsque cela se produit.
Cette réaction d’irritation intérieure vient du fait que vos instincts vous demandent quelques choses que vous n’êtes pas en mesure de leur offrir.
C’est la même chose qu’il se passe lorsque nous sommes confrontés à un manque de nourriture. Cela commence par de l’irritation.
Et c’est la même chose que lorsque nous sommes confrontés à un manque de sommeil.
L’irritation est la réaction naturelle de nos instincts confrontés à un manque.
L’irritation sert à créer un mouvement, à donner une impulsion, afin de nous inciter à aller chercher la substance que nous demande notre corps.
Celui qui veut être équilibré dans sa vie doit nécessairement travailler sur ses dépendances, car même si nous paraissons équilibrés en consommant du café et en fumant des cigarettes, nous serons, un jour, confrontés à une pénurie qui risque fort de nous déséquilibrer.
Les instincts, c’est le corps physique qui s’exprime.
L’intuition, c’est l’âme qui s’exprime.
Et le Logos, c’est l’Esprit qui s’exprime.
(Le Logos, c’est tout ce qui concerne la communication humaine, et les moyens de communication. La parole, le geste, le son, l’écriture, le symbole, le dessin, et l’art en général.)
La satisfaction de nos instincts est nécessaire pour trouver un bon équilibre mais il ne faut pas se tromper en offrant à notre corps des substances qui n’auront qu’un effet éphémère.
L’intuition nous dit qu’en travaillant notre caractère et notre volonté, nous pouvons arriver à tout.
Le caractère se travaille par le biais des 7 plus hautes vertus : la Prudence, la Persévérance, la Sagesse, la Compassion, la Foi, la Tempérance et la Justice.
Tandis que la volonté, nous la travaillons en s’entraînant à un exercice de concentration.
En effet, maintenir de manière volontaire notre concentration sur un point fixe, augmente notre force de volonté.
Plus nous prolongeons l’exercice et plus notre volonté se trouve renforcée.
Attention, la volonté est également liée à l’estime de soi. Alors, travailler devant le miroir et sur sa confiance en soi augmente également la volonté.
Le Logos, nous invite quant à lui, a pénétrer le monde des symboles et des couleurs, en équilibrant nos chakras, et il nous invite également à nous tourner vers le Divin.
La méditation est un moyen efficace pour retrouver l’équilibre, de même que le Yoga.
Ce sont également d’excellentes pratiques pour entrer en communion avec l’Unité.
L’équilibre se ressent. Si nous allons bien, et que nous nous sentons bien, alors tout va bien.
Mais si nous avons des doutes, si nous pensons que nous pouvons améliorer notre vie en changeant juste une chose, alors faisons-le !
Enfin l’équilibre se retrouve sur la balance qui pèse l’âme, qui doit être plus légère qu’une plume.
Le regret est générateur de déséquilibre, et nous devons nous en passer, avoir le courage de pardonner et surtout de se pardonner soi-même de ne pas avoir su faire que les choses soient autrement.
Ce qui est passé, est passé. Le présent nous accueille pour préparer un beau futur.
Romain Borlet
