
Les êtres qui travaillent sur eux-mêmes ont souvent de bonnes périodes créatives et d’autres plus médiocres…
Nous pouvons l’expliquer : c’est parce qu’il faut plonger dans les profondeurs pour pouvoir atteindre le Ciel, c’est un véritable travail sur soi-même que de passer de la dépendance à l’indépendance. Ce qui a tendance à provoquer des montagnes russes émotionnelles. Il convient de les accepter, et de profiter des bonnes périodes et de travailler sur les périodes plus difficiles (le but étant l’amélioration globale et durable.)
En effet, nous pouvons constater que nous sommes presque tous dépendants d’une ou plusieurs choses… Ou d’une présence.
Les dépendances peuvent prendre de nombreuses formes : ce peut être une dépendance envers un ou plusieurs produit(s), ce peut être une dépendance envers une personne ou une présence, ce peut être une dépendance envers un objet, des objets, un lieu, ou même à un traitement (dans le sens : dépendance d’être traité de telle ou telle manière), enfin, nous sommes dépendants d’une forme de trinité qui se compose ainsi : notre caractère, nos habitudes et notre manière de penser ; c’est cette trinité qui influence nos actions.
D’un point de vue ésotérique, les dépendances sont régies par Lucifer, comme tout ce qui nous lie à la Terre, et la faim est comme un cri du porteur de Lumière, qu’il s’agit de toujours satisfaire.
L’habitude amène à la dépendance. L’habitude peut être changée, mais la dépendance risque de seulement changer de forme.
C’est pourquoi le combat n’est pas aisé. Il convient de faire preuve de persévérance et de volonté, mais seulement ça ne suffit pas, car il faut avoir un objectif : celui de voir naître une nouvelle personne devenue indépendante, fière et épanouie.
C’est en se rêvant, en s’imaginant, en se visualisant, libres et sains que nous le devenons effectivement.
Combattre les mauvaises habitudes est nécessaire, tout comme de travailler l’estime de soi, alors que de se voir déjà accomplit est ce qui rend la chose possible.
Les dépendances sont multiples, seulement, elles fonctionnent toutes de la même manière : toutes sont des formes de faim. La faim est psychologique et émotionnelle.
C’est par la reproduction de la sensation de faim qui se mue en manque que nous expérimentons le fait d’être dépendant, parfois consciemment, et nous abandonnons de l’estime de soi, en acquiesçant devant Lucifer qui trouvera toujours le moyen de nous mettre en situation de satisfaire notre dépendance juste pour pouvoir nous regarder gémir lorsqu’il aura décidé que l’heure est au jeun.
Vaincre Lucifer, c’est parcourir, pendant 40 jours, le désert, avec Jésus (c’est-à-dire avec soi-même) et de démontrer à Lucifer (c’est-à-dire des parties de soi-même) que nous sommes issus de l’Unité et que nous souhaitons donc rester, sains de corps et d’esprit.
Jésus utilise les versets des textes sacrés pour contredire les affirmations et propositions du démons ; quant à nous, nous pouvons utiliser des affirmations en rapport avec notre objectif.
Comment serais-je lorsque je serai totalement libre et sain ? Imaginons un autre présent.
Romain Borlet
