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Dépendances

Trinité
Innocence, Expériences, Enfers

Dépendances : le fléau qui nous vole nos objectifs

Celui qui prend de l’héroïne court après sa came. Mais pourquoi ? Par dépendance.

Sa dépendance est telle que son mental lui fait croire qu’il en mourait si il arrivait qu’il reste en manque.
Et la croyance est telle qu’il arrive que certains en meurt.

La dépendance modifie la pensée à travers l’expression du mental, ce qui entraîne une modification de la manière de se comporter. Ainsi la personne dépendante se voit contrainte de changer ses objectifs, quel qu’ils soient, et d’opter pour un objectif unique qui consiste à trouver le moyen de consommer l’objet convoiter.

Consciemment et inconsciemment, tout le travail du mental vise à faire en sorte que la substance recherchée pénètre le corps afin qu’un effet d’apaisement soit enfin ressenti.

Nous avons choisi l’exemple de l’héroïne car il s’agit d’un produit qui rend extrêmement dépendant et les effets que l’on peut constater sont davantage visibles, en comparaison avec les autres dépendances, cela dit, notre sujet concerne toutes les dépendances.
En haut du tableau, sous les drogues considérées comme dures, nous trouvons l’alcool, la nicotine et les médicaments du type antidépresseurs.

Ces trois sortes de produits rendent hautement dépendants lorsqu’ils sont consommés de manière régulière, ou quotidiennement.

Ces trois sortes de produits influences donc la pensée par le biais du mental et influencent, du même coup, les actions de celui qui consomme.
Le manque ressenti d’un produit va mettre toute la machinerie en branle dans le seul et unique but d’atteindre l’apaisement par arrêt du manque.


Dans le cerveau, le subconscient va s’éveiller au manque, par le fait d’une odeur, d’un son, d’une parole, d’un geste ou d’un fait quelconque, puis il va émettre une idée pour le mental qui va arriver à la conclusion du manque par association d’idées.
Le mental résolument convaincu qu’il faut avertir le conscient, n’aura de cesse de tourner autour du manque, par association d’idées.


La conscience finira par se demander :
« Bon, je fais quoi, maintenant ? »
Et l’idée apparaîtra comme par magie :
« De toutes façons, en priorité, il me faut de [mon produit]. »


Alors quoi de mieux que de mettre le corps, l’âme et l’Esprit au travail pour ce produit.
Cela devient ainsi l’objectif numéro un et tous les autres pans de la vie passent au second plan.

Qui a parcouru plus de 10 kms à pied juste pour aller chercher un paquet de cigarettes sait de quoi nous parlons…

Le manque ou la peur du manque, c’est le fléau qui nous empêche d’incarner ce que nous sommes vraiment, car nos objectifs sont ainsi détournés par l’illusion d’un apaisement éphémère et par la prise d’une substance.

Le manque existe également sous d’autres forment, comme le manque affectif, le manque de nourriture et le manque d’un point de vue sexuel.

Le manque de nourriture et le manque d’un point de vue sexuel, sont dû à notre physiologie naturelle et il s’agit de bien faire attention lorsqu’on sort d’une dépendance de ne pas tomber dans une autre dépendance, notamment liée à la nourriture ou à la pratique sexuelle.


Nous voyons souvent le cas de celui qui arrête de fumer et qui se met à grossir à vue d’œil, car il compense sa consommation excessive de cigarettes par une consommation excessive de nourriture.

L’impression du manque apparaît également chez la personne qui convoite un objet ou qui perd un objet.

De même, chez la personne habituée à une présence et qui perd cette présence.

Chaque impression de manque diffère mais le désespoir qui est lié à un sentiment de manque profond et prolongé demeure néanmoins similaire. Ce désespoir ressemble à une fracture qui s’ouvre sur les abysses et qui ne mène qu’au néant.

Que pouvons-nous ajouter si ce n’est qu’il est de notre intérêt de sortir des dépendances.

Le fait d’être libre de dépendance permet d’augmenter le temps que nous avons pour faire des choses utiles, d’augmenter l’énergie que nous mettons dans nos véritables objectifs, d’augmenter la place utilisée par notre cerveau pour réaliser nos rêves et pour s’exercer à l’humanité.

Lorsque nous avons commencé à observer nos émotions, nos pensées, notre mental, nous avons acquis une force de volonté sur ces mêmes émotions, pensées et mental, ce qui nous donne la force nécessaire pour choisir de cesser d’être dépendant.

Se dépasser, c’est aussi avoir la force de caractère de se libérer de ses carcans.

Évidemment, l’intérêt majeur dans le fait d’arrêter une substance qui nous influence négativement, c’est du point de vue énergétique.

La persévérance, la volonté et un désir de changements positifs sont les clefs qui nous aideront pour accomplir notre tâche, qui a n’en pas douter, sera des plus favorables pour notre développement spirituel.

Romain Borlet

Sagesse
S’ouvrir à la Connaissance

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