
Le hasard n’existe pas. C’est un fait que trop peu prennent en compte. L’Univers, dans son ensemble, est basé sur une simple vibration : la Vibration primordiale qui se répète de manière fractale à l’infini avec un déplacement d’une octave à chaque fin de cycle.
Il n’y a que trois possibilités pour chaque événement de notre vie :
Soit l’événement est produit par la nécessité, soit l’événement est produit par la Providence, enfin soit l’événement est produit par le libre arbitre de l’être humain.
La nécessité, ce sont les opérations de la Nature. La nécessité prévoit la mort, à plus ou moins long terme, dès lors qu’il y a eu une naissance. La nécessité prévoit qu’il faut de l’énergie pour faire fonctionner une machine. La nécessité prévoit une sexualité pour chaque espèce afin d’engendrer de nouveaux individus similaires.
La nécessité ordonne quatre saisons par cycle, sur chaque planète, et pour chaque être vivant.
La nécessité, c’est la Nature en action.
La Providence provient du Divin. Ce sont les évènements qui se produisent sans que nous ayons une once de pouvoir dessus. Ce sont les évènements que nous pouvons qualifier d’écrits. Quand un évènement est écrit, il n’y a rien qui pourrait l’empêcher. C’est alors qu’il est, soit lié au karma, soit lié à la destinée.
Enfin, le libre-arbitre s’effectue par la pensée, par les émotions et par les actions humaines.
L’être humain peut en effet choisir ses pensées, modifier ses émotions, et opter pour l’action qui lui paraît la plus judicieuse.
Pour cela, il s’agit d’abord de prendre conscience de ses pensées, de ses émotions et des conséquences de ses actions.
Cependant, l’être humain de la planète Terre, est très peu conscient dans son ensemble. Ce qui a pour effet de laisser une grande marge de manœuvre à l’inconscience, qui gère, elle-même, en grande partie la nécessité du point de vue humain.
L’être humain recherche donc nécessairement la nourriture, un nid douillet, et à Être.
Tandis que nous pouvons le voir en train de consommer, en train d’augmenter la sécurité, et en train de chercher à posséder.
Il s’agit d’un défaut dû à trop d’inconscience, car si l’être humain, était davantage conscient, dans son ensemble, il saurait qu’avoir n’est qu’un substitue pour le fait d’Être.
Nous ne pouvons donc pas agir à notre guise, mais nous suivons un chemin tracé par la nécessité, de par notre nature, et par la Providence, de par la position des étoiles.
Par la grâce de Dieu, nous avons la conscience qui nous permet d’apprécier notre libre-arbitre, qui se trouve avant tout dans le fait de choisir l’intensité de joie ou de peine que nous souhaitons vivre.
Si nous sommes moroses, cela ne devrait pas nous empêcher de mettre un sourire sur notre visage, au moins de temps en temps, comme pour se rappeler à soi-même que le fait de vivre et le fait d’Être, c’est déjà merveilleux.
Et si nous sommes en joie, alors, nous pouvons augmenter cette intensité de joie qui provient de l’intérieur et vibrer cette joie aux alentours.
En observant la Providence et la nécessité, nous pouvons nous rendre compte qu’elles suivent des lois. Les hermétiques les ont inscrites dans le Kybalion (livre écrit par 3 initiés à l’intention des étudiants).
Pour exemple, la maxime qui commence par : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas… » fait référence au fait que tout est fractal même si tout paraît différent. Tout est pareil parce que Tout est Unique.
Comme un unique cri qui vient se projeter sur la Mer brumeuse et qui forment une réalité que nous apprécions par le biais de notre cerveau.
Et justement, notre cerveau n’est pas qu’un simple récepteur, il est aussi un émetteur.
Tout comme notre cœur et la région du ventre et du bas-ventre, incluant les organes internes et externes qui produisent également des vibrations.
La région du cerveau a tendance à l’analyse, et à rechercher des solutions. Ce qui peut être utile lorsque l’on se focalise sur un seul problème à la fois, et que nos intentions sont pour le bien de tous.
Dans le cas contraire, il est préférable de se mettre en état de concentration en focalisant sur le point situé entre les deux yeux, à la base des sourcils, point connu sous le nom de troisième œil. Une bonne concentration permet de faire cesser les émissions extérieures de notre cerveau.
La région du cœur n’émet pas de pensée mais elle vibre l’Amour, la plus puissante des énergies magnétiques de l’Univers. C’est la même énergie qui maintient les astres de la galaxie entre eux. C’est la même qui repousse deux pôles positifs entre eux, c’est la même qui fait les amis et les amours.
C’est une énergie qui émane de nous qu’en certaines occasions : soit nous sommes en train de prendre soin, soit nous sommes véritablement amoureux, soit nous sommes connectés au Divin, et notre chakra du cœur doit être ouvert.
Enfin, concernant la région du ventre, elle est liée à nos instincts. Subsistance, sexualité, satisfaction. Donc liée à la Terre.
Cependant, lorsque nous entendons une pensée dans notre cerveau qui dit : « J’ai faim ! », il s’agit de notre ventre qui s’exprime. D’ailleurs, si nous ne répondons pas à ses appels, il se met à grogner.
Ainsi, le ventre comme le cerveau, peuvent émettre des vibrations similaires. Tandis que le cœur ne vibre que de l’Amour, et n’use que du Verbe. La communication, l’Air, le vent, le signe, l’image, le symbole, l’écriture, le message, le rêve et l’imagination.
Romain Borlet

