
Lao Tseu, histoire et citations
World History Encyclopedia nous renseigne :
“Lao Tseu (ou Laozi, vers 500 avant J.C) est un philosophe chinois à qui l’on attribue la fondation du système philosophique du Taoïsme. Il est surtout connu comme l’auteur du Laozi (plus tard renommé Dao de jing, ‘Le Classique de la Voie et de la Vertu’), l’œuvre qui illustre sa pensée.
Le nom sous lequel il est connu n’est pas un nom personnel mais un titre honorifique signifiant ‘Vieux Maître’, et le débat se poursuit pour savoir si un individu portant ce nom a jamais existé, ou si Lao Tseu est un amalgame de plusieurs philosophes.”

Et plus loin, sur le site : “S’il a vraiment existé, on pense qu’il vécut au 6ème siècle av. JC. Selon la légende, Lao Tseu s’efforça de son mieux d’instruire les gens sur la voie du Dao (ou Tao), la force fondamentale qui traverse l’univers, mais personne ne voulut l’écouter. Son explication selon laquelle les gens pourraient vivre une vie plus heureuse et plus satisfaisante en s’alignant sur le flux naturel du Dao au lieu de s’y opposer, ne fut pas entendue, et finalement, il décida de se détacher de l’humanité et de se retirer dans la solitude après avoir écrit le Dao de jing.”

Également sur le même site :
“Tout ce que l’on sait de Lao Tseu provient de l’ouvrage classique Mémoires historiques de l’historien de la Dynastie Han, Sima Qian (145-86 av. JC). Travaillant à partir de documents historiques et littéraires anciens, Sima affirme que Lao Tseu était l’un des conservateurs de la Bibliothèque Royale de l’état de Chu, et était connu comme philosophe. Il prônait une empathie profonde et connective entre les gens comme moyen de parvenir à la paix et à l’harmonie. Il affirmait qu’une telle empathie était possible par la reconnaissance de la force cosmique du Dao qui avait créé toutes les choses, lié toutes les choses, déplacé toutes les choses et finalement relâché toutes les choses dans leur état d’origine. S’aligner sur le Dao, selon Lao Tseu, permet d’être en harmonie avec l’univers et d’enrichir sa vie ; s’opposer au Dao n’apporte que frustration, malheur et colère, ce qui résulte en un mauvais comportement.”

Sur Wikipédia, nous pouvons lire : “Lao Tseu ou Lao-Tseu[2], Laozi ou Lao Zi (chinois : 老子 ; pinyin : Lǎozǐ ; Wade : Lao³ Tzu³ ; EFEO : lao tseu), plus communément appelé en Chine Tàishàng lǎojūn (太上老君, « Seigneur suprême Lao »), de son vrai[3] nom Li Er (李耳, Lǐ ěr), aurait été un sage chinois et, selon la tradition[4], un contemporain de Confucius (milieu du vie siècle av. J.-C. – milieu du ve siècle av. J.-C., fin de la période des Printemps et Automnes). Il est considéré a posteriori comme le père fondateur du taoïsme. Il serait né dans le pays de Chu du royaume des Zhou et serait parti pour une retraite spirituelle vers l’ouest de la Chine actuelle avec une destination inconnue[4]. Les informations historiques le concernant sont rares et incertaines et sa biographie se développe à partir de la dynastie Han, essentiellement à partir d’éléments surnaturels et religieux ; quelques chercheurs sceptiques estiment depuis la fin du xxe siècle qu’il s’agit d’un personnage fictif ou composite, et non proprement historique”

Que Lao Tseu ait réellement existé ou non, il nous a légués à travers le Dao de jing, l’œuvre signé de son nom, une sagesse ancestrale.
Le Tao Te King (une autre manière de nommer l’œuvre de Lao Tseu) est un écrit riche de profondeur. Le livre traite du Tao (ou Dao selon une autre phonétique existante), qui signifie la Voie, mais il est dit que nous ne pouvons définir le Tao, qu’il est Tout et qu’il n’est Rien.
La Voie du Tao est celle de la Vertu et c’est par la pratique de la Vertu que nous empruntons la Voie.

L’introduction du livre Le Taoïsme nous renseigne sur l’œuvre de Lao Tseu :
Contenu et signification du Tao Te King
Le Tao Te King («Livre de la Voie et de la Vertu» du «Mystère originel suprême») aurait été écrit autour de 600 av. J.-C. par Lao Tseu, le fondateur du taoïsme. Les plus anciens fragments connus, découverts à Guodian remontent à 300 av. J.-C. environ. Les premières versions complètes très semblables au texte actuel, provenant de Mawangdui, datent de la première moitié du IIe siècle av. J.-C.
Le Taoïsme (enseignement de la Voie) est une philosophie et une religion chinoise, se fondant sur le principe qui est à l’origine de toute chose : le Tao. Le Taoïsme peut se définir par la recherche d’une harmonie entre l’Homme et la nature : le monde est conçu comme le fruit de deux moitiés complémentaires : le Yin et le Yang. Le Yin est femelle, sombre, docile, associé à la nuit. Le Yang, lui, est mâle, clair, fort, lié au jour. Chacun à besoin de l’autre pour être en harmonie, en équilibre. Le terme Tao, qui signifie « voie », « chemin », est couramment employé dans son sens figuré de «voie spirituelle ou idéologique» ou «mode d’action». Le Tao Tö King est le seul ouvrage à présenter le Tao pour lui-même. Tö signifie «vertu» ou «vertu morale» voire «effet» ou « pouvoir».
Le Tao Tö King est divisé en deux parties, Tao « voie » et Tö « vertu ». La version habituelle est composée de 81 courts chapitres, les 37 premiers constituant la section Tao et les derniers la section De, mais dans les versions intégrales les plus anciennes (Mawangdui, IIe siècle av. J.-C.), la section De est placée devant la section Tao. Le nombre actuel de 81, carré de 9, pourrait avoir été choisi pour des raisons symboliques, car 9 a une valeur particulière dans le taoïsme. Ce découpage apparait clairement dans la version Heshanggong (Han Occidentaux) et devient standard sous les Tang Le texte est écrit en chinois classique littéraire, d’une manière souvent rythmée. Les chapitres commencent souvent par un petit poème qui paraît complet mais énigmatique, suivi d’une transition (comme « raison ou cause » ou “c’est pourquoi”), suivi de ce qui pourrait être un commentaire, ou un autre poème éclairant le premier. Ce peut être un style de rédaction, ou l’indice d’un commentaire très primitif qui se serait incorporé au texte canonique.

Quelques thèmes marquants du Tao Tö King:
– L’origine de tous les éléments et êtres de l’univers se trouve dans le Tao qui est intangible, permanent et ineffable.
– La vertu (Tö) est l’effet du Tao.
– Rôle essentiel du vide (wu), par exemple l’intérieur du vase qui lui permet de remplir sa fonction.
– Valeur de la mise en retrait de soi, de la passivité et de la quiescence, par lesquelles on exerce une puissance naturelle.
– Critique de la force et de l’affirmation : le nouveau-né faible incarne la souplesse et la vie contrairement au cadavre, solide parce que rigide.
– La richesse appelle le crime.
– Définir certaines choses comme belles en définit inévitablement d’autres comme laides.
– L’action appelle la réaction ; le « non-agir » (wuwei) en évitant la sur-réaction est un mode idéal de gouvernance.
– Le gouvernant accompli considère le peuple, tout comme le Ciel considère la création, avec détachement.
– Valeur de la régression, où tout retourne au Tao pour se ressourcer.
– L’état de la société était meilleur avant la civilisation.
– Au-delà du mental, une force parallèle et intemporelle guide la forme.
– Thème de la « femelle mystérieuse » (xuanpin), esprit de la vallée.
– “Le sage peut découvrir le monde sans franchir sa porte. Il voit sans regarder, accomplit sans agir.”
– “Plus le sage donne aux autres, et plus il possède.”
– “Savoir se contenter de ce que l’on a, c’est cela être riche.”
– “Les Hommes sont différents dans la vie, semblables dans la mort.”


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