La méditation et autres pratiques spirituelles

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La méditation. Qu’est-ce que c’est ? Comment pratiquer ? Et les autres pratiques spirituelles ?

Qu’est-ce qu’un égrégore ?

Sur cette page, vous trouverez une définition claire de ce qu’est la méditation et nous vous donnerons nos méthodes pour obtenir des résultats bénéfiques rapidement.

Sachez tout d’abord que la pratique de la méditation quotidienne est étudiée depuis plusieurs décennies par la communauté scientifique. Et voici ce qu’elle en dit :

Les bienfaits cliniques de la méditation sont particulièrement bien établis dans les troubles de l’humeur et de douleur chronique. Mais en plus d’agir au niveau mental, on observe qu’elle peut influencer indirectement notre santé, et notre système immunitaire en particulier.”(source : CNRS)

La méditation

Le Larousse nous donne cette définition trop peu explicite :

Nom féminin (du latin meditatio, -onis)

1. Action de réfléchir, de penser profondément à un sujet, à la réalisation de quelque chose : Cet ouvrage est le fruit de ses méditations.
Synonymes :
approfondissement – étude – pensée – recherche – réflexion – spéculation
2. Attitude qui consiste à s’absorber dans une réflexion profonde : Se plonger dans la méditation.
3. Concentration du corps et de l’esprit sur un thème ou un symbole religieux.
Synonyme :
contemplation


De notre point de vue, la méditation peut parfois ressembler à ces définitions, mais la véritable méditation ne s’attache pas à la recherche ou à la réflexion. De plus, la contemplation peut survenir avec la pratique de la méditation mais le méditant n’est pas forcément en état de contemplation.

Pour comprendre ce qu’est la pratique de la méditation, il faut prendre en considération qu’il existe de nombreuses formes de méditations.

Ainsi, le tibétain, le chinois et l’occidental ont des pratiques très différentes dans leurs méditations propres. Tandis que le chinois focalise ses sens en direction d’un objet, d’un son ou d’une sensation, l’occidental focalise toute son attention sur le rythme de sa respiration, quand le tibétain pratique la méditation de pleine conscience. La pleine conscience consiste à porter toute son attention sur l’action lorsqu’on effectue ses tâches quotidiennes.

Il existe cependant un point commun dans la pratique qui consiste à focaliser son attention. Toutes les méditations demandent un effort de concentration sur une chose à l’exception de toutes les autres. Et c’est bien cela qui importe car la méditation a deux objectifs principaux : augmenter son pouvoir d’attention et augmenter son pouvoir de concentration.

Développer son pouvoir d’attention permet de développer une vigilance afin d’être plus attentif aux manifestations intérieures (notamment, à nos pensées et nos émotions).

Développer son pouvoir de concentration permet de maintenir un état donné en soi (notamment, l’état de calme mental qui consiste à cesser le flux de nos pensées).

La méditation consiste donc d’abord à focaliser son attention sur une chose précise, par une pratique de concentration assidue.

Et c’est pourquoi, il existe tant de pratiques différentes de méditation. Car la concentration attentive sur telle chose (par exemple, une fleur) demande une pratique différente de la concentration attentive sur telle autre chose (par exemple, sa propre respiration).

Lorsque l’on débute la pratique de la méditation, il s’agit d’abord de retrouver l’inertie. C’est pourquoi, le pratiquant doit se mettre dans une position confortable (assis en position du Lotus, en tailleur, ou sur une chaise le dos droit, ou encore allongé sur le dos) puis il doit maintenir sa position. Le premier objectif est de se mettre en état de relaxation, de se détendre complètement.

Pour obtenir cette pleine détente, le méditant utilise les propriétés de la respiration. Ainsi, il peut prendre de longues inspirations par le nez, qu’il expire par la bouche ; ce qui aide beaucoup pour retrouver son calme intérieur.

Une fois détendu, il s’agit pour le pratiquant de focaliser toute son attention sur une chose précise. Selon les pratiques, il peut s’agir d’un objet (une fleur, un arbre, un mandala, une statue ou une représentation de divinité, ou encore simplement un point fixe), d’un son (par exemple, le son produit par un bol tibétain), de sa propre respiration, ou encore d’un point à l’intérieur de son corps (comme le point situé entre les deux yeux, ou le point situé deux doigts au dessus du nombril), ou dans le cas de la pleine conscience, toute l’attention est porté dans le moment présent sur l’action à effectuer…

On peut se demander : pour quelle raison, doit-on focaliser son attention sur un objet ? En vérité, il s’agit de se donner le moyen de cesser le flux de ses pensées. Le mental a tendance à s’exprimer de manière ininterrompue, sauf lorsque toute l’attention est concentrée sur une seule chose. Ainsi, la pratique de la méditation quotidienne permet d’acquérir une maîtrise sur la production de ses pensées.

Quand le débutant a des difficultés à maintenir un calme mental, le pratiquant expérimenté en acquiert la maîtrise.

Ainsi, celui, qui avec Descartes croit qu’il est parce qu’il pense aura bien du mal à s’adonner à la pratique de la méditation. En effet, le Maître spirituel ne pense pas ou très peu. Et étonnamment, son cerveau semble beaucoup plus performant. Cela s’explique par le fait que le mental a pour seul fonction que de résoudre des problèmes et que lorsqu’il n’a pas de problème à résoudre, il en invente !

Tandis que celui qui a la maîtrise de son mental, peut aisément, cessez de penser, ou choisir ses pensées (par exemple, des pensées positives), et il peut soumettre les problèmes qu’il souhaite résoudre à son mental, afin que ce dernier puisse travailler sur un problème précis à l’exclusion de tous les autres.

C’est le début de la maîtrise de soi.


Calmer le mental par Matthieu Ricard

Constitution de l’être humain

La pratique de la méditation ne demande aucune connaissance particulière, cependant, il est bon de rappeler la véritable constitution de l’être humain : 7 corps plus ou moins subtils reliés sur un axe qui suit la colonne vertébrale. C’est sur cet axe que nous trouvons les 7 chakras.

Voici un descriptif succinct de la constitution de l’être humain :

  • Le corps Physique qui est le plus dense.
  • Le corps Émotionnel
  • Le corps Mental
  • Le corps Astral
  • Le corps Éthérique
  • Le corps Bouddhique
  • Le corps Causal

Il est à noter que

Rudolf Steiner, ancien théosophe et fondateur de l’anthroposophie, vers 1910, distingue chez l’être humain les sept constituants suivants :

  • corps physique,
  • corps éthérique,
  • corps astral,
  • Moi,
  • Moi spirituel,
  • Esprit de vie,
  • Homme-Esprit.

Les 7 chakras sont (du bas vers le haut) :

  • Chakra Racine, Mulhadara, associé à la couleur rouge ; JE SUIS, énergie et stabilité.
  • Chakra Sacré, Swadhisthana, associé à la couleur orange ; JE RESSENS, sensualité et plaisir.
  • Chakra du Plexus Solaire, Manipura, associé à la couleur jaune ; JE FAIS, force et détermination.
  • Chakra du Cœur, Anahata, associé à la couleur verte ; J’AIME, amour et sincérité.
  • Chakra de la Gorge, Vishuddha, associé à la couleur bleu clair ; JE PARLE, communication et créativité.
  • Chakra du Troisième œil, Ajna, associé à la couleur bleu indigo ; JE VOIS, intuition et lucidité.
  • Chakra Coronal, Sahasrara, associé à la couleur violette : JE COMPRENDS, connaissance et conscience.
Représentations des chakras, affiche The Troble
Représentations des chakras
Représentations des chakras, affiche The Troble
Représentations des chakras

À venir : descriptions complètes des 7 corps et des 7 chakras + méthodes pour la pratique de la méditation


Méditation guidée : Je suis un arbre

Comment méditer ?

Une bonne pratique de la méditation se doit d’être effectuer quotidiennement. Une pratique spontanée mais non suivie aura les effets d’une simple relaxation (ce qui est déjà une bonne chose).

Cependant, il a été observé qu’une pratique suivie, c’est-à-dire une pratique quotidienne de la méditation, est très bénéfique pour la santé physique, mais également pour la santé mentale et émotionnelle. De plus, il semble que les perceptions et la sensibilité du méditant se développent de manière positive.

C’est pourquoi, nous souhaitons vous faire découvrir une forme de méditation simple mais très puissante dans ses effets : la méditation sur le corps.

Nous avons écrit, plus haut, que le méditant n’est pas dans une recherche, cependant, la pratique de la méditation apporte des réponses. C’est pourquoi, il existe des méthodes pour méditer dans un but précis. Ainsi, la méditation peut servir à se connaître davantage soi-même, peut servir à faire un avec le Tout, ou encore peut servir à communiquer avec ses guides spirituels, notamment.

La méditation que nous vous proposons à donc pour objectif de se connaître davantage soi-même, cependant, il convient d’éviter “de vouloir à tout prix”, qu’il se passe quelque chose, si l’on ne souhaite pas être déçu.

L’environnement

La pratique de la méditation demande une certaine dose de concentration. C’est pourquoi, nous choisissons un lieu calme où il y a le moins d’interférences possibles.

Nous choisissons un lieu où l’on se sent bien, afin de pouvoir se rendre soi-même serein aisément.

Il convient, en premier lieu, de se poser. Pour se faire, nous allons choisir une position assise confortable. On peut utiliser un tapis de sol, ou un coussin de Yoga ou juste s’asseoir par terre. Il est possible de se mettre en position du Lotus, seulement, tout le monde ne se sent pas à l’aise avec cette position. On peut donc choisir de se mettre en position du demi-Lotus, ou bien simplement en tailleur, ou encore assit sur une chaise.

Il est important d’avoir le dos droit, cependant, il s’agit de ne pas forcer et de se sentir à l’aise.

Se détendre

Une fois que l’on se trouve dans une position confortable, il s’agit de se détendre. Il est possible de garder les yeux ouverts, ou de les fermer (Le Tibétain a tendance à garder les yeux ouverts, ou à demi ouvert, mais ce n’est pas une obligation, et certaines personnes auront plus de facilités à méditer avec les yeux fermés). Pour se faire, nous prenons trois longues inspirations par le nez, que l’on expire doucement et totalement par la bouche (À répéter si l’on ne se sent pas assez détendu).

Nous allons éviter de prêter attention à nos pensées et nous allons focaliser toute notre attention sur le point situé entre nos deux yeux, à la racine du nez (Il s’agit du point où se situe le troisième œil). Par cette concentration, nous constatons que le mental s’apaise, et il est possible qu’il n’y ait plus du tout de pensée dans notre tête. (Avec la pratique, le mental s’arrête effectivement).

Nous allons maintenir cette concentration sur le troisième œil aussi longtemps que possible. Pour le méditant débutant cela ne durera que quelques secondes (c’est normal, il s’agit de ne pas se décourager). À chaque fois que notre focalisation sur le point situé entre nos deux yeux, semble ne plus avoir l’effet escompté (c’est-à-dire que le mental recommence à s’exprimer de manière ininterrompue), alors, nous reportons toute notre attention sur notre troisième œil sans prêter attention à nos pensées.

Ce premier exercice à pour objectif de calmer le mental afin de se sentir totalement apaisé.

Méditation sur le corps

Une fois que l’on se sent suffisamment apaisé, nous allons commencer à nous concentrer sur d’autres parties de notre corps. Nous commençons par les membres inférieurs : le pied droit, puis le pied gauche.

Lors de la focalisation sur le pied, il est possible de “voir” son pied “dans sa tête”. Ou de “voir” ce qui est lié au pied, comme des racines, par exemple. C’est une bonne chose, cependant, nous veillerons à ce que notre visualisation ne concerne que le pied, et dans le cas d’une dérive de nos pensées sur des sujets qui n’ont rien à voir, nous nous recentrons, soit en nous concentrant à nouveau sur notre pied, soit en répétant les étapes précédentes (focalisation sur le troisième œil et/ou respiration profonde par le nez.)

Après quelques minutes de focalisation sur un pied nous passons à l’autre pied, puis nous nous concentrerons sur une cheville, puis l’autre, sur une jambe, puis l’autre, sur un genou, puis l’autre, sur une cuisse, puis l’autre. Chaque focalisation doit durer entre deux à cinq minutes.

Nous passons ensuite aux membres supérieurs : les doigts, les mains, les poignets, les avant-bras, les coudes, les bras et les épaules.

Cela effectuer, nous avons déjà accompli une bonne méditation, et nous avons certainement perçus des choses que nous ne soupçonnions même pas sur nous-même. Cependant, nous pouvons aller plus loin.

Ainsi, nous allons maintenant nous concentrer sur nos organes internes. Nous allons commencer par focaliser notre attention sur les organes liés à la respiration.

Commençons par porter notre attention sur notre respiration : l’air pénètre par nos narines, puis passe par le fond de notre gorge, entre dans notre œsophage, pour rejoindre nos poumons.

À chaque respiration, nous sentons notre torse se gonfler, cependant, une bonne respiration s’effectue avec le ventre, et non pas avec le torse… Il est bon de s’entraîner à respirer avec le ventre. (Nous verrons qu’il est plus simple de s’y entraîner en position allongée, c’est pourquoi, nous n’en parlerons pas davantage, aujourd’hui).

Nous nous concentrons donc sur les poumons durant quelques minutes, puis nous focalisons sur le cœur, puis sur le foie et sur les reins.

Il est possible de méditer sur chaque partie de son corps. Plus l’on pratique et plus il est simple de se concentrer sur des parties plus subtiles de son corps. Ainsi, nous pouvons méditer sur nos chakras.

Nous avons vu que le fait de se concentrer sur son Troisième Œil, à des effets que la majorité ne soupçonne pas. C’est que le chakra du Troisième Œil est lié à la concentration et à la volonté.

Ainsi, chaque chakra est lié à certaines qualités et le fait de se concentrer sur un chakra, développe les qualités liés à ce chakra, en nous.

***

Nous vous invitons à pratiquer ces exercices de méditation et à nous laisser vos avis et commentaires sur la question. Merci.

Les autres pratiques spirituelles

Le Yoga ; la relaxation ; les arts martiaux ; l’acuponcture et la médecine chinoise ; les thérapies par les plantes, par les huiles essentielles, par les minéraux, par les couleurs, par la musique. Les massages. L’hypnose. L’auto-hypnose. La prière. L’introspection.

Nous verrons que la pratique de la méditation est un atout lorsque l’on veut s’adonner à une pratique spirituelle.

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